Le promoteur: Bristol Myers Squibb (BMS)
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 6 ans
Essai ouvert aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-722 : étude de phase 3b randomisée comparant l’efficacité du nivolumab en association avec du pémétrexed ou un traitement à base de platine ou du nivolumab en association avec de l’ipilimumab avec celle du pémétrexed en association avec un traitement à base de platine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade 4 ou récidivant avec une mutation de l’EGFR, T790M négatif. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Le nivolumab est un médicament stimulant le système immunitaire des patients qui a montré une activité anticancéreuse sur plusieurs types de tumeurs. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du nivolumab en association avec du pémétrexed ou un traitement à base de platine ou du nivolumab en association avec de l’ipilimumab avec celle du pémétrexed en association avec un traitement à base de platine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade 4 ou récidivant avec une mutation de l’EGFR, T790M négatif. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du nivolumab associé, soit au pémétrexed et au cisplatine, soit au pémétrexed et au carboplatine. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 4 cures, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients pourront ensuite continuer le traitement par nivolumab at pémétrexed pendant 2 ans, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines, associé à l’ipilimumab toutes les 6 semaines pendant 2 ans, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du pémétrexed associé au cisplatine ou au carboplatine. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 4 cures, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients pourront ensuite continuer le traitement par pémétrexed en monothérapie jusqu’à 2 ans en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Tous les patients passeront un examen par tomodensitométrie (TDM) ou imagerie par résonance magnétique (IRM) toutes les 6 semaines à partir de la 7e semaine de traitement puis toutes les 12 semaines à partir de la 49e semaine jusqu’à progression de la maladie ou arrêt du traitement. Les patients seront suivis par téléphone tous les 3 mois après l’arrêt du traitement à l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA224-048 : étude de phase 1-2 comparant l’efficacité et la sécurité du relatlimab associé à du nivolumab avec du linrodostat par rapport du relatlimab associé à du nivolumab avec de l’ipilimumab, chez des patients ayant un cancer solide avancés ou métastatiques. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisque, à eux seuls, ils représentent 90% des cancers humains. On distingue deux types de tumeurs : les carcinomes sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), notamment le cancer du sein, des poumons, de la prostate, et de l'intestin ; et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (dits tissus de « soutien ») notamment les cancers de l'os, du cartilage, etc. La majorité des cancers sont des tumeurs solides. Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Les traitements de référence sont la chirurgie, la chimiothérapie et l’immunothérapie. Le relatlimab est un anticorps anti-LAG-3, ce qui signifie qu'il se lie à et inhibe LAG-3, une protéine présente à la surface de certaines cellules immunitaires, appelées lymphocyte T.LAG-3 a pour but de contrôler la réponse immunitaire et de la bloquer. Certaines cellules tumorales ont trouvé un moyen d'utiliser ces points de contrôle à leur avantage, en appliquant un frein sur les cellules T pour éviter d'être détectées et attaquées. Lorsque le relatlimab se lie à LAG-3 sur les lymphocytes T, il libère les freins et stimule les cellules T à attaquer les cellules cancéreuses. De cette façon, le système immunitaire est à nouveau capable de fonctionner comme prévu contre le cancer, réduisant ainsi la croissance tumorale. Le nivolumab est un anticorps monoclonal qui se lie au récepteur PD-1 et bloque son interaction avec PD-L1 et PD-L2. Bloquer ce récepteur permet de réactiver le système immunitaire contre les cellules cancéreuses. Le linrodostat possède des activités immunomodulatrices (c’est-à-dire qu’il modifie l’activité du système immunitaire) et anticancéreuses potentielles. Il favorise la prolifération et l'activation de diverses cellules immunitaires. L'activation du système immunitaire, qui est inhibée dans de nombreux cancers, peut induire une réponse cytotoxique contre les cellules tumorales et entrainer ainsi leur mort. L’ipilimumab agit en stimulant certaines cellules immunitaires appelées cellules T. Il bloque la protéine CTLA-4 située à la surface des cellules T afin que les lymphocytes T restent activés et actifs pour attaquer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité du relatlimab associé à du nivolumab avec du linrodostat par rapport du relatlimab associé à du nivolumab avec de l’ipilimumab chez des patients ayant un cancer solide avancés ou métastatiques. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du relatlimab associé à du nivolumab et du linrodostat. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du relatlimab associé à du nivolumab et de l’ipilimumab. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus régulièrement pour des examens biologiques et radiologiques. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 4 ans.

Essai ouvert aux inclusions